Wide-spread corruption and rights abuses among 10 reasons against World Expo 2025 Baku

On the eve of the General Assembly of the International Bureau of Exhibitions (BIE), Institute for Reporters’ Freedom and Safety (IRFS) organised a conference in Paris to raise awareness on corruption and human rights abuses in Azerbaijan, in a context of the country’s bid host World Expo 2025.

Three countries are candidates to host World Expo 2025: Japan (in Osaka), the Russian Federation (in Ekaterinburg), and Azerbaijan (in Baku). The 170 Member States of the BIE will elect the host country at the 164th General Assembly on 23 November 2018.

Azerbaijan –a country recognised for its human rights abuses and widespread corruption – has presented their ten reasons for hosting the mega event.

Emin Huseynov, Executive Director for IRFS responded to Azerbaijan’s pitch, 10 reasons why World Expo 2025 should be hosted in Baku, with the reasons why this will, in fact, cause more harm than good.

The Executive Director emphasised that the first and most important concern is the level of corruption inside the country. The Azerbaijani Laundromat – a money laundering scheme that saw 2.9 billion USD channeled into offshore accounts in order to buy influence across Europe — is a sad but clear example of the core issue of Azerbaijan.

If chosen to host, Azerbaijan plans to spend around 4bln USD in preparation for the event and there is a very high risk that even up to a half of international investments will go into the pockets of those in power instead of the event.

Among the topics also mentioned were Azerbaijan’s horrific treatment of media and journalists. At the moment 14 journalists and media workers are currently behind bars on trumped-up charges in response to them exposing the truth about the regime and at least seven journalists have been murdered with impunity since 2005.

The authorities’ treatment of civil society is also despicable. Azerbaijani NGOs have previously used international events organised in Azerbaijan to raise awareness about human rights inside the country. After the 2014 crackdown against civil society and media, most of the NGOs have little to no resources to further function properly. All international investments for them have been banned, existing assets frozen. In this condition, it will be much more difficult or even impossible for civil society to take part in the organisation of World Expo 2025 in order to assure transparency and accountability.

The fact that, World Expo 2025 will provide a golden opportunity for Aliyev to legitimise his regime was also discussed. The President is currently on his 4th term and 2025 is, in fact,, an election year. World Expo will be a formidable chance for him to promote his political agenda both nationally and internationally.

Huseynov further showed examples of previous mega-events hosted in Azerbaijan and the effect they had on the people of the country. The Eurovision Song Contest 2012 and the European Olympic Games 2015 both left behind infrastructures that the state spent millions on building but had little to no use since. And while the Olympic stadium and the Eurovision arena could, if necessary, be useful even now, it would be much more difficult to find a use for the infrastructure for the World Expo after the event.

Azerbaijan’s bid to host World Expo 2025 also included youth empowerment, but youth is today in Azerbaijan one of the main oppositions to the current government and thus, is increasingly harassed, tortured, imprisoned or threatened bu the regime. ,Huseynov mentioned that roughly 75% of the political prisoners in Azerbaijan are young people who dared speak against the regime.

In the end, Huseynov called on the 170 member states of the BIE not to choose Azerbaijan as the host country for World Expo 2025.

He further added that if the country does win the bid, the international and Azerbaijani organisations should come together and prepare a joint action plan to assure the transparency and accountability during the preparation and development of the event.

La corruption répandue et les violations des droits de l’homme parmi les 10 raisons contre l’Exposition Universelle 2025 à Bakou

À la veille de l’Assemblée générale du Bureau International des Expositions (BIE), l’Institut pour la Liberté et la Sécurité des Journalistes (ILSJ) a organisé à Paris une conférence de sensibilisation sur la corruption et les violations des droits de l’homme en Azerbaïdjan, dans le contexte de la candidature du pays à l’organisation de l’Exposition Universelle 2025.

Trois pays sont candidats pour organiser l’Exposition Universelle 2025: le Japon (à Osaka), la Fédération de Russie (à Ekaterinbourg) et l’Azerbaïdjan (à Bakou). Les 170 États membres du BIE éliront le pays hôte lors de la 164ème Assemblée générale le 23 novembre 2018.

L’Azerbaïdjan – un pays reconnu pour ses violations des droits de l’homme et sa corruption généralisée – a présenté les dix raisons pour lesquelles il doit accueillir le méga événement.

Emin Huseynov, Directeur Exécutif de l’ILSJ, a répondu aux 10 raisons données par l’Azerbaïdjan pour lesquelles l’Exposition Universelle 2025 devrait être organisée à Bakou, par ces propres, qui explique pourquoi cela causerait plus de tort que de bien.

Le Directeur exécutif a souligné que la préoccupation première et la plus importante est le niveau de corruption dans le pays. Le système de blanchiment d’argent en Azerbaïdjan, qui a permis à 2,9 milliards de dollars américains d’être transférés sur des comptes étrangers pour acheter de l’influence en Europe, est un exemple triste mais clair du problème central de l’Azerbaïdjan.

Si l’Azerbaïdjan est choisi pour accueillir l’événement, on prévoit de dépenser environ 4 milliards de dollars américains pour l’organisation de l’événement. Il existe un risque très élevé que jusqu’à la moitié des investissements internationaux aillent dans les poches de ceux au pouvoir plutôt que dans les préparations pour l’événement.

Un autre raison, l’Azerbaïdjan traite de manière horrible les médias et les journalistes. Quatorze journalistes sont actuellement emprisonnés pour avoir révélé la vérité sur le régime et au moins sept journalistes ont été assassinés en toute impunité depuis 2005.

Le traitement réservé à la société civile par les autorités est également méprisable. Les ONG ont déjà utilisé des événements internationaux organisés en Azerbaïdjan pour sensibiliser le public vis-à-vis des problèmes principaux du pays. Après la répression menée en 2014, la plupart des ONG disposent de peu de ressources, voire aucune, pour continuer à fonctionner correctement. Tous les investissements internationaux ont été bloqués, les actifs existants gelés. Dans ces conditions, il sera beaucoup plus difficile, voire impossible, pour la société civile de prendre part à l’organisation de l’Exposition Universelle 2025 afin de garantir la transparence et la responsabilité.

Le fait que l’Exposition universelle 2025 fournisse à Aliyev une occasion idéale de légitimer son régime a également été abordé. Le président en est actuellement à son quatrième mandat et 2025 est en fait une année électorale. L’exposition universelle sera pour lui une formidable occasion de promouvoir son agenda politique aux niveaux national et international.

Huseynov a ensuite présenté des exemples d’événements de grande envergure organisés en Azerbaïdjan et leurs effets sur la population du pays. Eurovision Song Contest 2012 et les Jeux Olympiques Européens de 2015 ont tous deux laissé derrière des infrastructures que l’État a dépensées des millions de dollars en construction, mais qui n’ont pratiquement plus été utilisées depuis. Et bien que le stade olympique et l’arène Eurovision puissent, si nécessaire, être utiles, même à l’heure actuelle, il serait beaucoup plus difficile de trouver une application pour l’infrastructure de l’Exposition Universelle après la fin de l’évènement.

Parmi les 10 raisons pour la candidature de l’Azerbaïdjan à l’organisation de l’Exposition universelle 2025 figure également l’autonomisation des jeunes, mais la jeunesse est aujourd’hui en Azerbaïdjan l’une des principales oppositions au gouvernement actuel. Pour cette raison, les jeunes sont souvent persécutés par les autorités pour leurs actions. Huseynov a indiqué qu’environ 75% des prisonniers politiques en Azerbaïdjan sont des jeunes qui ont osé parler contre le régime.

En fin de compte, le directeur exécutif, Emin Huseynov, a fait appel aux 170 États membres du BIE à ne pas choisir l’Azerbaïdjan comme pays hôte de l’Exposition Universelle 2025.

Il a en outre ajouté que si le pays remportait la candidature, les organisations internationales et azerbaïdjanaises devraient se réunir et préparer un plan d’action commun pour assurer la transparence et la responsabilité lors de la préparation et du développement de l’évènement.

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